Introduction

Tout voyageur est planétairement surnaturel. Ainsi sera perçu un homme chez un extraterrestre moins avancé, de même qu'un nomade chez un prédateur terrestre impérialiste et furtif qui extermine par tous les moyens (drones, OTAN, OMC, FMI...) tous ceux qui ne s'alignent pas : la faune, la flore, les pauvres, les communistes, Le Che, Sadam, Ben Laden, Kadhafi, Milosevic, ... Un voyageur infiniment plus fort ne permettra pas la survie d'une espèce humaine qui le menace potentiellement en s'en prenant à la vie. Il n'est pas scientifique ni prudent d'écarter la loi d'un plus fort potentiellement furtif, comme l'homme l'est déjà envers les plus faibles : la sagesse commande de se protéger contre une Apocalypse imparable en allant au-devant des souhaits de potentiels voyageurs invincibles, comme tout état qui se protège dans une alliance déjà existante ou à créer (Europe, ONU, OTAN...). Le "surnaturel" devient alors un moyen naturel de transmission de messages forts* de l'amont vers l'aval, sans des échanges directs conflictuels et mutuellement autodestructeurs. Déjà supervisée ou non par des aînées plus avancées dans leur transcendance, toute génération cosmique devenue scientifiquement irrattrapable par les suivantes interviendra ainsi à son niveau dans l'évolution en aval : le modèle gigogne d'un apartheid cosmique rationnel imposé par le plus fort devenu aussi le plus sage. L'homme attendra-t-il l'Apocalypse pour y adhérer ? Une science enfin reconvertie à la paix * anoblira l'espèce pour la préparer à s'intégrer pour son salut dans une chaîne furtive de bienveillance en communion cosmique d'amont en aval !

jeudi 25 juin 2015

TINA : un cancer généralisé de malveillance qui menace l'espèce.

(Par Ariste) : Un homme-enfant rêve de remplacer le plus fort alors que
le seul choix rationnel est celui de Pascal : Article le + récent de l'auteur  sur ce thème ici 
Par allégeance apocalyptique aux lois du marché 
au lieu d'une allégeance cosmique salutaire,
TINA (There Is No Alternative) ne laisse 
que le choix d'un pari rationnel de foi
dans le triomphe ultime du Bien 
pour échapper à l'apocalypse.

TINA, cette foi religieuse de l'espèce dans un salut capitaliste est en elle-même suicidaire. Une science sans conscience met ainsi l'humanité devant un choix rationnel de foi : un pari sur le triomphe ultime du Bien sur le Mal. En l'absence jusqu'ici de ce choix conscient du Bien, le Mal progresse déjà à l'image d'un cancer généralisé dans l'espèce (guerres, robotisation, chômage, crises répétées...). La conscience est la tortue de la fable devant laquelle une science en habit de lièvre doit apprendre à s'effacer. En refusant la priorité à une conscience par nature derrière, elle conduira l'espèce à l'apocalypse. Cette quête de l'absolu en Bien ou en Mal ne pourrait se fixer aucune limite et l'actualité montre que le Mal est sur le point de l'emporter, comme le dit si bien l'un des plus riches oligarques, Warren Buffett : "C'est la lutte des classes, et ma classe est en train de la gagner". C'est l'annonce d'un accident cosmique banal : une oligarchie inconsciente et irresponsable laissée au volant emportera l'espèce avec elle, dans le silence cosmique le plus total. 

TINA, There Is No Alternative/Il n'y a pas d'autre choix : Un cancer généralisé de Malveillance menace l'espèce ! Les métastases de richesse se concentrent chez une minorité de privilégiés. L'intérêt collectif ne s'impose plus face aux ambitions d'une oligarchie apatride qui rend l'état impuissant. L'avenir de l'humanité est laissé à de grands prêtres qui entretiennent le culte féroce d'une allégeance de Malveillance. Les autels sont partout dressés pour les offices et les grandes messes. Les lavages de cerveaux préparent des sacrifices toujours plus grands demandés aux fidèles. La traversée d'un enfer terrestre est engagée, avec au bout du tunnel l'autodestruction inéluctable d'une humanité qui se laisse toute entière avaler. Cette foi dans la Malveillance ne peut être vaincue que par une foi encore plus grande dans la Bienveillance.

Une addiction de l'espèce incompatible avec une vie durable ! Son autodestruction déjà inscrite dans les faits est d'autant plus sournoise qu'elle ne sera pas immédiate. Sauf accident, son extinction surviendra dans une culture d'obsolescence programmée de tout être fait de chair et de sang par une oligarchie impérialiste qui ne tolérera jamais aucun contre pouvoir. Seule l'inconscience autorise encore l'homme à penser que le capitalisme est compatible avec une vie durable. C'est une drogue dure contre laquelle l'espèce doit faire le choix de se préserver pendant qu'il en est encore temps. 


Un individu déjà condamné à disparaître avant ses enfants 
ne se souciera pas du sort de ses arrière petits enfants.
"Après moi le déluge" pensera-t-il égoïstement.
Cette allégeance au marché précipitera une
 apocalypse de l'espèce toute entière :
un choix d'avortement planétaire.

L'autre choix de la vie : l'allégeance cosmique !
Le mythe rationnel d'un entretien de l'Ordre établi.

Sans se prononcer sur l'origine du monde et de la vie (hasard, Dieu), l'apartheid cosmique fait seulement le pari le plus vraisemblable que l'homme n'est pas l'être le plus avancé dans notre univers. D'autres civilisations nées des millions ou des milliards d'années avant lui ont dû évoluer vers un nomadisme interstellaire auquel il doit à son tour se préparer à temps s'il fait le choix de vivre durablement. Pourquoi des nomades resteraient-ils invisibles ?

- Pour les mêmes raisons que l'homme le plus fort (ex. l'impérialisme occidental) se rend aussi de plus en plus furtif pour dominer les plus faibles de la planète. Un impérialisme terrestre restera cependant toujours plus faible face à des nomades cosmiques. 

- Pourquoi ne viendraient-ils pas nous expliquer les raisons de ce silence ?

- Parce que l'écart générationnel est trop grand, comme entre un homme préhistorique et un homme moderne qui ne pourraient jamais établir que des relations mutuellement néfastes s'ils avaient l'occasion de se fréquenter. Il appartient donc au plus avancé devenu aussi plus conscient et sage de ne pas permettre de tels contacts et d'exiger de l'homme un pareil comportement en aval pour une vie durable. Seule une espèce en communion pourra alors s'associer à d'autres espèces déjà nomades pour former une nouvelle génération cosmique. L'épreuve d'une conscience acquise avant tout contact interstellaire est ainsi assurée.

Comme aux toilettes, l'homme apprendra à laisser les lieux (sa planète et l'univers) aussi propres qu'il les a trouvés en naissant. L'ordre universel sera ainsi éternellement entretenu par le dernier arrivé à chaque stade d'une évolution intelligente et consciente.  

Les chiffres de l'univers local révèlent déjà que des aînés cosmiques auront laissé des consignes d'entretien de la vie aux premiers hommes qu'ils auront fréquentés sans dommage mutuel en raison d'une inconscience naturelle à ce stade de l'évolution. La transcription biblique forcément naïve d'un message laissé à des primitifs mérite une relecture moderne. 
L'homme moderne pourra encore dire après Laplace qu'il n'a pas
besoin de l'hypothèse d'un Dieu traditionnel pour parier sur 
le triomphe du Bien. Les dieux de la transcendance 
approuveront discrètement ce choix cosmique
en accueillant en leur sein un nouveau venu.