Introduction

Tout voyageur est planétairement surnaturel. Ainsi sera perçu un homme chez un extraterrestre moins avancé, de même qu'un nomade chez un prédateur terrestre impérialiste et furtif qui extermine par tous les moyens (drones, OTAN, OMC, FMI...) tous ceux qui ne s'alignent pas : la faune, la flore, les pauvres, les communistes, Le Che, Sadam, Ben Laden, Kadhafi, Milosevic, ... Un voyageur infiniment plus fort ne permettra pas la survie d'une espèce humaine qui le menace potentiellement en s'en prenant à la vie. Il n'est pas scientifique ni prudent d'écarter la loi d'un plus fort potentiellement furtif, comme l'homme l'est déjà envers les plus faibles : la sagesse commande de se protéger contre une Apocalypse imparable en allant au-devant des souhaits de potentiels voyageurs invincibles, comme tout état qui se protège dans une alliance déjà existante ou à créer (Europe, ONU, OTAN...). Le "surnaturel" devient alors un moyen naturel de transmission de messages forts* de l'amont vers l'aval, sans des échanges directs conflictuels et mutuellement autodestructeurs. Déjà supervisée ou non par des aînées plus avancées dans leur transcendance, toute génération cosmique devenue scientifiquement irrattrapable par les suivantes interviendra ainsi à son niveau dans l'évolution en aval : le modèle gigogne d'un apartheid cosmique rationnel imposé par le plus fort devenu aussi le plus sage. L'homme attendra-t-il l'Apocalypse pour y adhérer ? Une science enfin reconvertie à la paix * anoblira l'espèce pour la préparer à s'intégrer pour son salut dans une chaîne furtive de bienveillance en communion cosmique d'amont en aval !

mercredi 28 décembre 2011

Une bienveillance cosmique

Par AristeUn homme-enfant rêve de remplacer le plus fort alors que
le seul choix rationnel est celui de Pascal : Article le + récent de l'auteur  sur ce thème ici 

Le Bien, c'est tout ce qui conforte la vie sous toutes ses formes, le Mal tout ce qui la dégrade. Née du hasard ou non, une espèce avancée devenue vraiment consciente (transcendante) confortera la vie dans son écosystème. C'est une nécessité d'anoblissement par transcendance que toute espèce de voyageurs confirmés restés dans l'ombre exigera d'elle avant de la laisser pénétrer dans l'espace interstellaire. Elle poursuivra sinon une lente agonie d'autodestruction dans son écosystème.



Lecture des articles suivant les liens correspondants dans l'index général ci-contre ou par la piste de lecture suivante avec clés cosmiques cliquables (--) pour l'ouverture de fenêtres d'éclairage :

Piste de lecture : Partons du paradoxe de Fermi, sans ovnis intelligents ni traces de visiteurs ou de simple vie extraterrestre ( 01), avec un homme planétairement enfermé (02). Questions à résoudre et clés possibles :


Prédateur des plus faibles dont ses propres semblables (03 +  +), l'homme ne peut raisonnablement s'attendre à ce que d'éventuels visiteurs se désarment en se dévoilant devant lui en toute confiance, comme il le leur demande naïvement (NASA/SETI, CNES/GEPAN...), ou agressivement par un surarmement de défi ! (04 + +). Avec une telle avance par la seule durée du voyage, ils resteraient sagement dans l'ombre, à l'exception de prédateurs cosmiques tels que l'homme qui ravageraient déjà la galaxie et notre écosystème s'ils n'étaient pas planétairement confinés (05 + +). Au lieu du pari actuel sur sa solitude et sa prééminence dans l'univers, l'homme gagnerait en pariant sur un message de sagesse porté par un silence cosmique troublant : le pari d'une discrétion naturelle et voulue d'un impérialisme cosmique de bienveillance et de paix incompatible avec une malveillance humaine d'autodestruction de la vie ! Un cosmos naturellement silencieux attendrait alors pacifiquement que l'humanité choisisse elle aussi de s'anoblir en toute liberté et conscience. Des voyageurs déjà anoblis par une non-violence exemplaire et choisie protègeraient ainsi jusqu'au bout contre toute malveillance ou danger cosmique un homme non éveillé, mais conservant un potentiel de conscience pour choisir à son tour de devenir gardien de la vie cosmique. A la frontière interstellaire comme à l'entrée de Thèbes pour Œdipe, un "Sphinx Cosmique de garde" attendrait alors en silence la réponse du voyageur à son énigme de sagesse pour le laisser ou non entrer (06 +) : une espèce anoblie serait accueillie, une prédatrice repoussée et à terme exterminée !

Mais il reste que l'espèce humaine pourrait aussi être la plus avancée de la Galaxie ou même de l'univers : loin de se réduire, sa responsabilité envers une vie terrestre peut-être unique, et la vie intelligente encore plus, serait alors cosmique. Elle devrait dès lors s'en préoccuper comme de la prunelle de ses yeux (07 + +) en instituant elle-même cet impérialisme cosmique par son anoblissement dans le silence. Une humanité enfermée aurait cependant plus de chances de durer si des civilisations capables de voyages interstellaires existent déjà (08 + +) : la vie avancée ne serait alors pas condamnée comme elle semble l'être sur Terre (09 + + +).

Une voie gigogne de transcendance et de salut (10 + +) pour les espèces avancées

Si cela resterait un choix, l'existence de voyageurs bienveillants est donc plus que vraisemblable (11 + + +) et un refus de s'anoblir représenterait en tous cas le plus grand risque pour l'espèce : elle devrait en effet s'affronter à l'hostilité cachée de toutes celles qui auraient dans l'ombre déjà fait ce choix de bienveillance d'ailleurs hautement souhaitable d'un point de vue purement éthique dans un univers préservant naturellement la vie (12 + +). Qu'elle soit la première ou non à s'anoblir, elle encourt un risque d'apocalypse si elle ne le fait pas !

Des générations de civilisations nomades progresseraient alors en file indienne à la recherche de Dieu pour les croyants, ou de la perfection par le progrès pour les autres : une configuration en "poupées russes" représentant chacune une génération (13 + +). Supervisant discrètement l'évolution de sa propre descendance, chaque poupée de la file née elle-même d'un pari fait des milliers ou des millions d'années après la précédente n'aurait aucune certitude quant à l'existence d'une ascendance, n'excluant jamais d'être la première (14 + +). Une Transcendance Cosmique amorcée demain par un homme anobli se perpétuerait ainsi, avec ou sans ascendance !

Une existence virtuelle sauvegardée ou nichée sur "le disque dur de l'univers" (dans la matière et dans la science) assurerait l'invisibilité d'une ascendance cosmique s'étalant sur des milliards d'années, chaque poupée précédant la suivante de milliers ou de millions d'années dans une avance irratrapable (15 +). Une humanité anoblie serait donc à son tour amenée à parier en engendrant une nouvelle poupée en communion avec les nouveaux venus au voyage qui l'auraient discrètement séduite avant de l'approcher, ou avec d'autres espèces avancées encore enfermées qu'elle séduira et anoblira pareillement (16 +). Les dernières espèces anoblies éveilleraient ainsi celles atteignant l'âge de la séduction, sans jamais pouvoir affirmer que la poupée qu'elles s'apprêteraient à engendrer ensemble sera d'une première ou d'une dernière communion cosmique (17 +). Ainsi se poursuivrait une ascension transcendantale jamais terminée vers la perfection ou vers un Dieu d'éternelle renaissance (modèle : Osiris ?), chaque poupée entraînant sa suite dans un éternel pari (18), avec sans doute d'autres sauts de transcendance par de nouveaux paris tout au long de son ascension. Les espèces obstinées à refuser l'allégeance cosmique seraient condamnées à disparaître (19).

Une approche discrète de séduction cosmique (20 +)

Les espèces anoblies se tairaient toutes face à des moins avancées demeurant infréquentables tant qu'elles n'ont pas acquis une égale noblesse. Une humanité finalement anoblie serait donc appelée à engendrer une nouvelle poupée avec les derniers voyageurs de la file (21). Ces séducteurs en âge de l'approcher pour procréer seraient des êtres juste un peu plus avancés qui n'auraient que récemment maîtrisé le voyage interstellaire et la noblesse (22). Ils n'auraient qu'une "longeur d'avance" sur l'homme, n'appartenant pas à la génération cosmique précédente qui l'aurait hominisé et qui resterait pour sa part invisible, parvenue à un stade supérieur d'évolution dans la transcendance.

Autres questions : Ces derniers venus au voyage seraient déjà transcendants et n'auraient donc rien à craindre de nous. Pourquoi ces futurs "conjoints cosmiques de l'espèce" se taisent-ils donc eux aussi ? (23 +). L'homme n'est pas en guerre contre eux (Si ! -> & & &). Pourquoi ignorent-ils alors délibérément nos messages de paix (SETI et autres). (24)

Autres questions plus concrètes : Si des voyageurs bienveillants ont engagé avec l'espèce un dialogue de séduction par ovnis interposés, qu'attendent-ils exactement (25), et comment leur répondre concrètement puisqu'ils restent silencieux et furtifs. Auraient-ils fait voeu de silence en attendant un nouveau comportement de l'espèce toute entière ? (26)

Autres sujets d'inquiétude : Une espèce prédatrice (27 + +) épuisera un jour ou l'autre son écosystème : surpopulation, surconsommation, réchauffement climatique...(28) Une oligarchie réduite ne pourrait-elle choisir d'aller vivre ailleurs en abandonnant le reste de l'espèce, avec l'aide d'un impérialisme cosmique diabolique ? (29 +). Est-il seulement possible de sauver toute l'espèce et faire ainsi de l'homme le dernier messager de la file ? Réponse : Oui ->(30).

Un objectif divin : Un homme dernier messager appelé à devenir collectivement en tant qu'espèce anoblie un Dieu potentiel afin d'éveiller à la conscience cosmique d'autres espèces encore planétairement enfermées comme lui-même jusqu'ici et de mettre au monde sa propre descendance (31). Plus qu'une transcendance réelle, c'est une volonté de survie qui manque aujourd'hui à une espèce humaine (32) qui doit se donner des outils pour mesurer ses progrès vers la Transcendance (33). "Hasard ou nécessité", pourquoi vouloir trancher !

Le pari cosmique attendu de l'humanité par toute espèce déjà anoblie (ou par Dieu)

Parier qu'il pleuvra au moins une fois sur Brest dans l'année serait peu risqué. Parier sur la naissance au moins d'une espèce transcendantale de voyageurs dans les derniers milliards d'années le serait encore moins (34). Une seule espèce anoblie dans la Galaxie serait en tous cas suffisante pour imposer discrètement sa loi aux espèces moins avancées, même dans un univers apparu conformément à l'hypothèse actuelle du hasard. Cette loi cosmique, c'est la grâce accordée aux espèces avancées qui reconnaissent cette transcendance sans la contrainte préalable d'une certitude, et l'autodestruction assurée pour celles qui s'obstinent à la refuser (35) ! Une vie cosmique de responsabilité et de liberté serait ainsi pour toujours préservée, sans colonisation ni violence (36).


Malgré des valeurs républicaines de transcendance (Liberté, Egalité, Fraternité) associables pour le meilleur ou pour le pire, l'humanité a jusqu'ici choisi le pire : aller s'écraser contre un Mur de Silence Cosmique cachant un trésor pourtant grandiose  (37 +)Dans un monde où règne la force, 


la liberté est la résultante mécanique 
de l'égalité et de la fraternité :
deux ailes qui la portent. 



La bête est déjà libre et ce n'est donc pas tant une liberté abstraite (F) qui est directement menacée comme le clame la propagande, mais une égalité (F1) et une fraternité (F2) : deux ailes que le Capital réduira au maximum par les inégalités et la guerre pour que le monde reste une jungle où l'égoïsme du plus fort (son propre intérêt : délocalisations, licenciements, précarité, pollution, profits...) prévaudra sur tout le reste (l'emploi, la planète, la santé, la paix, la vie...). La devise transcendantale s'énoncera donc dans cette équation rationnelle : Liberté = Egalité + Fraternité. Sinon, elle n'existera jamais vraiment.
Sans égalité ni fraternité, c'est 
la misère et la guerre pour 99% des hommes,
et une liberté laissée aux seuls plus riches, soit 1%.

Cette oligarchie prédatrice met en amont SA LIBERTE pour couper les ailes d'égalité et de fraternité que l'espèce doit développer pour s'extraire de ses griffes. Comme pourrait dire la fable "le lièvre et la tortue", la conscience "d'une tortue désarmée" (image du radar souvent caché) ne se laissera pas toujours dépasser en toute impunité par "la science d'un lièvre " qui l'ignore (le chauffard). Une force de création se partagera en deux parts égales (38) : une égalité individuellement dûe en toute équité, et une fraternité entretenue en toute convivialité ("Chacun en a sa part et tous l'ont tout entier" V. Hugo : l'amour d'une mère). L'oligarchie sépare les hommes par un partage fondamentalement inéquitable des richesses. 

Le prédateur enchaîne l'espèce à sa planète dans une lente agonie. 
Un hameçon en argent brilllant leurre encore ses semblables
Mais seule une bête restée inconsciente se laissera ainsi 
rançonner, et cette prédation primitive s'épuisera.
Malgré des leurres démocratiques de plus en plus brillants en hameçons. 

En n'attendant aucun sauveur suprême, l'Internationale ne contredit pas le vieux proverbe "Aide-toi, le ciel t'aidera" (39 + +). Potentielle ou déjà existante mais à faire naître localement, une Transcendance Cosmique n'aidera qu'une espèce qui mettra exclusivement sa science au service de la raison pour se guérir (40 + ) d'une addiction de propagande infernale à laquelle elle est de plus en plus soumise. Les métastases d'un cancer potentiellement généralisé seront ainsi arrêtées à temps.


mardi 6 septembre 2011

Un Silence Cosmique Non Négociable


Ariste :Un homme-enfant rêve de remplacer le plus fort alors que
le seul choix rationnel est celui de Pascal : Article le + récent de l'auteur  sur ce thème ici


Le Cancer Capitaliste : Vers une Transcendance Oligarchique dans la Malveillance

par Ariste (Sur le vaisseau de l'enfer terrestre qu'il entretient aux dépens de l'espèce et de l'écosystème, le capitalisme a aménagé un purgatoire de plus en plus invivable sur les ponts inférieurs et un semblant de paradis sur le pont supérieur. Mais ces espaces précaires de répit pour les uns ne sont acquis qu'au prix de tortures toujours plus intolérables infligées aux autres repoussés en fond de cale.)


L'Idéologie Dominante présente comme non fondée et donc ridicule toute théorie de Complot Oligarchique. Devant les Tours de Manhantan ou de pareils drames, le citoyen est effectivement comme devant un tour de magie. Il sait par contre bien que les magiciens qui mettent en scène l'actualité sont de loin les mieux placés pour le tromper puisqu'ils peuvent mondialement rendre leurs truquages plus crédibles que la réalité (armes de destruction massive de Sadam, et autres tours...). Dans l'hypothèse officiellement avancée où il n'y a jamais eu de complot oligarchique le 11 Septembre, la guerre d'Irak déclenchée en vertu de l'existence d'armes de destruction massive finalement inexistantes a quant à elle toutes les apparences d'un vrai complot : une bagatelle de centaines de milliers, sinon plus d'un million de morts ou encore davantage !    

Mais le cancer de l'espèce est bien plus grave qu'un simple complot que l'on pourrait facilement déjouer. Ses métastases mortelles partent d'un homme qui a fait jusqu'ici le mauvais choix (voir ici)  : un pari cosmique sournois le préparant à imposer universellement sa violence ! Sa décadence se poursuivra donc jusqu'à son suicide tant qu'il n'assumera pas ses responsabilités de gestionnaire de son écosystème. Cette incohérence ignorée ou nourrie à dessein dès le départ mène en effet à un engrenage d'autres incohérences de plus en plus critiques apportées pour tenter à chaque fois de cacher ou de justifier les premières. Comme un premier mensonge entraînant d'autres plus gros pour le soutenir, la violence du prédateur mobilisera finalement des murs de feu et des torrents de propagande pour s'imposer, ce qui est déjà le cas. Le Mal est infiniment plus pervers qu'une théorie de complot traditionnel ou une prophétie de malheur taxées de ridicule pour mieux s'en dédouaner : comme dans toute machine, la pièce cosmique détériorée causera une dégradation accentuée de toute la mécanique si elle n'est pas changée à temps. L'homme devra inévitablement la réparer ou disparaître avant de causer universellement trop de dégâts. Tout voyageur déjà existant lui imposerait d'aileurs furtivement ce choix avant tout contact.       


Né naturellement ou non, un "désordre global" artificiellement entretenu et sans cesse accru par une oligarchie suprême dévore ainsi l'écosystème et l'espèce. Il bénéficie des plus hautes complicités, et pour cause : les plus grands prédateurs de l'espèce ne seraient plus autrement déclarés intouchables et encouragés à perpétuer leur malveillance.


A l'image du réchauffement planétaire, l'Idéologie Dominante préfère contester en s'en moquant l'origine ou l'existence même du Mal au lieu de l'affronter. Mais le hasard lui-même peut engendrer une nécessité qui n'est finalement qu'une conséquence, obéissant à une loi d'inéluctabilité dite ironiquement "loi de Murphy" qui veut qu'une tartine beurrée tombera généralement mal. Qu'on le désigne sous le nom de "désordre global" ou de "complot", un Mal (sur)naturel ou non si bien entretenu se développera en cancer.

Une oligarchie suprême de plus en plus riche et réduite en pourcentage (Wall Street/CAC40 & Co...) impose consciemment (Bush ?) ou non (Obama ?) sa loi à des Etats-marionnettes. Avec son attirail traditionnel de religion (paradis, purgatoire, enfer...), une véritable Inquisition soumet planétairement les infidèles à la foi capitaliste par un commerce sournois et des moyens de terreur n'ayant rien à envier à ceux de son aïeule catholique : guerre de robots et embargo (Vietnam, Irak, Lybie...), délocalisations avec leurs lots de précarité, de chômage et de faim; spéculation avec commerce imposé et élimination des plus faibles... La "démocratie" est son église où des citoyens-eunuques privés de leurs moyens d'action se voient confier la gestion d'une décadence déjà programmée. Les prêtres lobbyistes du harem capitaliste propagent en toute occasion les métastases du Mal par l'argent de la corruption en guise d'hostie. Intervenant en amont et en aval des vrais choix (l'avenir, l'écologie; la paix, l'éducation, le bien-être...), ils jouent en permanence l'intérêt oligarchique contre l'intérêt collectif, et c'est toujours l'oligarchie qui gagne et le Cancer de l'espèce qui s'aggrave par la nationalisation des pertes et la privatisation des profits. Ils ont plus d'une fois failli déclencher le feu nucléaire après les crimes pourtant impardonnables d'Hiroshima et de Nagasaki, et des guerres sont lancées (Vietnam, Irak, Lybie, Yougoslavie...) pour servir avant tout leurs intérêts. La tentation d'un "complot à vocation transcendantale" est trop forte : poussés tel Madoff à se protéger par des paris de plus en plus gros, des apprentis-sorciers drogués par l'appât du gain jouent avec la vie de l'espèce suivant un objectif oligarchique déjà gravé dans le marbre aux Georgia Guidestones : réduire une population mondiale de 7 milliards à 500 millions seulement (1 homme sur 14 jugé digne de vivre !).

- UNE HYPERSHOAH INIMAGINABLE! s'exclameront beaucoup,

- COMME LA SHOAH AVANT L'HEURE, pourrait-on leur répondre : On s'habitue vite à l'inimaginable.

Une robotisation planétaire des moyens de production n'enrichit plus que les propriétaires de robots en détruisant l'emploi et l'entreprise. Une caste de quelques millions d'oligarques de plus en plus riches réduit ainsi la part de milliards d'hommes en situation de précarité éliminés comme de vieux robots. L'absence de prédateur séparant l'homme de la bête est levée : l'oligarque vit déjà plus longtemps que les autres en enfermant la vie vers son extinction (le Mal ou la Mort : "le Diable") au lieu de sa renaissance (le Bien ou la Vie : "Dieu"). Comme l'herbe derrière Attila, la vie ne repousse pas derrière lui, et seule une Inquisition rendant hérétique ("communiste" !) toute contestation réelle du système cache un cancer de l'espèce trouvant dans le marché un terrain favorable. Comme devant l'incendie ou le dérèglement climatique, le Mal est là et ce n'est pas le moment de se quereller sur le nom ni sur l'origine de "ce désordre global" : un Mal naturel ou non, ou en interaction, peu importe ! On s'épuisera en vain sur sa nature et son degré de désordre, mais ce qui est certain, c'est qu'il se développera comme tout cancer si on refuse de reconnaître son existence et de le combattre de façon rationnelle et responsable ! Ce cancer oligarchique de nature entropique élimine répétitivement des millions d'hommes (délocalisation, spéculation, guerre...), et des maîtres d'oeuvre masqués d'une avant-garde infernale démontrent de façon provocatrice en construisant ce monument (Georgia Guidestones) qu'ils ont de puissants complices, plein d'argent, de savoir et de science... Si un Ben Laden petit délinquant a été pris, un homme prédateur cherche toujours follement un salut individuel par un "complot ou un désordre à vocation transcendantale" qui ne laissera aucun élu. L'espèce est en effet une et indivisible dans son ascension à la conscience et personne ne pourra égoïstement se sauver, les plus riches pas plus que les plus pauvres : sans une prise de conscience collective, une caste de boucs émissaires sera toujours prête à renaître de ses cendres par la violence. Malgré un souhait partagé par beaucoup (Paul Jorion), le cancer oligarchique est trop enraciné pour se résorber sans une réelle volonté de guérir de l'humanité toute entière, oligarchie en tête. L'espèce est condamnée à s'unir ou à disparaître.


A ce stade de son évolution, un "Pari Pascalien" s'impose à l'homme : toute espèce sur le point d'entreprendre des voyages interstellaires (la nôtre demain ?) est vraisemblablement sommée par celles qui les pratiquent déjà de s'anoblir afin de se comporter en "Dieu" envers son environnement et toutes les espèces moins avancées : un "concept de Dieu" renaissant tel Osiris dans une Transcendance de préservation de la vie universelle (voir "Un reflet virtuel de l'homme"). Des voyageurs anoblis préserveraient la vie cosmique et veilleraient à garder enfermée dans son écosystème une espèce restée prédatrice telle que l'humanité. Le Silence Cosmique observé jusqu'ici et l'existence même de la vie plaident donc ensemble pour une assurance-vie d'anoblissement plutôt que pour une absence de mauvais augure de voyageurs plus avancés : s'ils n'existent pas, l'homme et la vie cosmique elle-même ont peu de chances de perdurer longtemps. Le potentiel rationnel de cette assurance-vie (grâce attendue avec elle contre risque encouru sans elle) devrait réunir croyants et athées d'une espèce intelligente comme la nôtre dans un même pari de vie par la transcendance. Un Cancer dresse les hommes les uns contre les autres en les menant tels des moutons à l'abattoir s'ils ne souscrivent pas à ce pari, et C'EST A L'HUMANITE TOUTE ENTIERE DE PRENDRE CONSCIENCE DE SON MAL POUR LE GUERIR ET S'EVEILLER A TEMPS !


Les millions de morts pareillement avertis par un livre ("Mein Kampf" d'Adolf Hitler) banalisé à sa parution doivent se retourner dans leurs tombes devant notre aveuglement. Ce monument devrait être gardé pour mesurer (comme pour les inondations ou les séismes) la hauteur atteinte lors de son édification (1980) par le "Complot". "Le Guidestones" servirait ainsi d'étalon pour guérir l'espèce de son Cancer avant qu'il ne devienne irrémédiable.

Un débat sur un désordre que l'on veut cacher nourrit un Mal à vocation universelle, éloignant des voyageurs las d'attendre l'éveil d'un homme obstiné. Comme la femme refusant sa grossesse en avortant à temps, l'espèce avortera de son Cancer sous peine d'une destruction à l'image d'une rentrée atmosphérique incontrôlée. "La roulette russe du Cancer" la tuera si elle persiste à jouer sa vie. En passant d'une fausse couche ... de guerre mondiale ... à la suivante... de crise économique, une planète-mère frappée au ventre finira comme la femme enceinte battue par mourir en emportant l'humanité. L'espèce doit s'anoblir en développant des instruments et une éthique appropriée pour affronter son Mal et le guérir à temps, et non pour le cacher et risquer de le découvrir alors trop tard.

Des drames récents (11/09, Breivik) montrent que le Mal voudra toujours se dépasser si on le cultive. A l'image du Titanic, l'espèce est menacée par un "Icerberg" trop tentant pour ne pas attirer de gros prédateurs, terrestres ou autres, qui ne pourront au mieux que sombrer les derniers dans les cales d'un Enfer par eux-mêmes aménagé ! Une humanité qui ne protège pas les plus faibles de ses semblables contre ses propres prédateurs (comme parfois le soir dans le Métro) ne survivra pas plus qu'eux dans un Silence Criminel Inacceptable entre semblables. Sans volonté réelle de changement, l'entropie d'un tel système ne peut que se dégrader. Comme dans la famille, l'espèce doit choisir entre un partage équitable ou l'autodestruction !


Si le Mal tend naturellement à devenir transcendantal, il pourrait heureusement en être de même du Bien dans une humanité qui choisirait de s'anoblir au lieu de s'obstiner à vouloir demeurer dans une prédation barbare, sinon bestiale.
"Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie" disait déjà Pascal. Ce Silence Cosmique a été jusqu'ici le plus souvent perçu comme une absence probable d'autres formes de vie dans l'univers, ou pour le moins de nomades capables de voyages interstellaires. Tel l'adolescent souvent devant l'adulte, l'homme n'envisage même pas d'être tenu à l'écart.


Pourtant, cette mise à l'écart existe déjà dans la vie courante où une certaine chronologie est observée dans la transmission de tout savoir ou expérience. Il ne viendrait ainsi à l'idée de personne d'exposer des problèmes de mathématiques supérieures (ou de sexualité) à un enfant qui ne maîtrise pas encore les plus simples opérations. L'histoire de l'humanité pourrait aussi être assimilée à une vie, et l'homme moderne mettrait alors en danger l'homme de la Préhistoire ou de la Renaissance s'il pouvait demain les contacter. L'homme moderne pourrait de même être encore un enfant immature ou même un être préhistorique aux yeux d'un voyageur interstellaire. La sagesse et l'éthique nous disent que l'expérience des générations successives ne pourrait ainsi être court-circuitée sans dommage irréparable pour les moins avancées. Les relations entre des espèces trop éloignées dans leur évolution sont de la part des plus avancées de même nature que le viol pédophile chez nous. Compte tenu de la durée d'un voyage interstellaire, seules des civilisations de prédateurs cosmiques contacteraient donc une humanité encore planétairement enfermée. Le Silence Cosmique pourrait bien annoncer une protection de l'homme par des voyageurs bienveillants.

Mais si aucun voyageur ne pourrait donc nous aborder sans s'affronter alors à tous les autres, ne pourrait-il quand même nous faire seulement savoir qu'il existe, ne serait-ce que pour nous rassurer ? La réponse est sans doute non : en tous cas pas tant que l'espèce n'aura pas suffisamment grandi pour maîtriser le voyage interstellaire et assumer sa responsabilité cosmique... comme l'adolescent doit lui-même s'affirmer dans sa maturité et sa sexualité avant d'être accueilli en adulte. C'est la justification d'un Silence qui ne sera sans doute jamais totalement réduit, même pour des voyageurs attendant l'allégeance de l'humanité avant de la contacter. Des civilisations plus avancées ne se seraient pas dévoilées à eux, de vrais contacts n'étant possibles qu'entre des civilisations d'âges compatibles. Pour respecter sa liberté, des nomades anoblis aideront l'homme à réaliser son vrai choix : une Autotranscendance de Bienveillance et de création, ou une de Malveillance et d'Autodestruction !


mardi 28 juin 2011

Un choix d'autotranscendance ou d'autodestruction supervisé et assisté par un apartheid cosmique



Par Ariste :  (Un homme-enfant rêve de remplacer le plus fort alors que
le seul choix rationnel est celui de Pascal : Article le + récent de l'auteur  sur ce thème ici



Stephen Hawking a raison : "Il n'est nul besoin d'invoquer Dieu pour qu'il allume la mèche et fasse naître l'univers". Mais des générations de voyageurs infiniment plus avancés vivant individuellement en apartheid en tête d'une chaine de transcendance cosmique, et l'humanité associée à d'autres espèces extraterrestres moins avancées dans une dernière génération placée en queue, pourraient aller tour à tour allumer la mèche pour faire naître et renaître de nouveaux univers indéfiniment.

Ne pouvant jamais être totalement dévoilée, la science est déjà surnaturelle. Une civilisation avancée qui se dissimule scientifiquement restera donc surnaturelle pour les moins avancées qui ne la découvriront jamais si elle le décide. Seules les plus avancées devenues nomades vivant alors elles aussi en apartheid choisi en raison du silence cosmique pourraient toutes l'observer et intervenir discrètement dans son évolution pour s'en protéger à long terme dans une forme d'assurance-vie. Cet apartheid cosmique des civilisations interstellaires les plus avancées espacées individuellement de milliers d'années pourrait se poursuivre à l'infini (jusqu'à Dieu pour les croyants), la vie intelligente et consciente intégrant peu à peu la science et l'univers dans une autotranscendance allant vers la perfection. Toute civilisation dans cette chaîne d'apartheid cosmique pourrait ainsi se croire la plus avancée, ce qui est déjà le cas pour l'humanité* . Si ce choix cosmique rationnel et éthique a déjà été fait par une seule civilisation extraterrestre sur des millions ou des milliards peut-être depuis le Bigbang, l'humanité n'a pas d'autre choix : celui d'une autotranscendance* ou d'une autodestruction discrètement assistée ! L'hypothèse d'une telle Apocalypse terrestre apportée par des civilisations plus avancées n'est pourtant même pas scientifiquement envisagée par un homme qui l'apporte quant à lui déjà quotidiennement et tout aussi furtivement à ses semblables moins avancés : misère et faim, spéculation, délocalisations et chômage, ...Hiroshima et Nagazaki, Vietnam, Irak, Lybie, Serbie, l'Iran demain (?), ... Ben Laden, Kadhafi ..., l'avortement en contraception... Sans bienveillance cosmique, il serait déjà perdu.

Les sept clés d'une ouverture cosmique transcendantale :



Une espèce enfermée n'a pas d'autre choix que de préparer un accueil adéquat à de premiers voyageurs interstellaires avant de tenter elle-même le voyage. Venant d'au-delà des frontières, ils peuvent apporter beaucoup de bien, même si l'arrivée des premières caravelles devait surtout apporter beaucoup de mal aux Amérindiens exterminés et à tous les peuples colonisés. L'humanité ne pourra longtemps "jouer à la roulette russe" en pariant sur l'absence de voyageurs légitimement exigeants envers elle. S'il ne pourrait l'exclure, l'homme ne devrait jamais parier sur sa singularité.

Des auteurs (Christel Seval, et de nombreux autres) nous alertent depuis longtemps sur les risques mortels potentiels pour une espèce comme la nôtre. Il faut cependant préciser que seuls des malveillants extraterrestres débarqueraient à l'improviste. Des bienveillants attendraient pour leur part dans l'ombre que l'homme ait spontanément préparé une rencontre en cultivant localement des valeurs a priori communes à partager en paix. Mais il accroît au contraire le danger par sa violence, et en s'en prenant à la vie de son écosytème, il a déclaré la guerre à tous les nomades cosmiques bienveillants. Ses démonstrations de force de toutes sortes sont malvenues face à des êtres nés comme lui-même, mais devenus infiniment plus forts et plus sages qu'un homme parti aujourd'hui pour se détruire !

Seule une allégeance préalable légitimement due leur démontrerait sa volonté de paix : la reconnaissance d'une sagesse forcément transcendante pour être venue d'aussi loin, sans rien de surnaturel. Seule une allégeance vraiment souhaitée par l'espèce serait réelle : Elle ne serait plus crédible devant une arrivée en force, même seulement implicite.

CLE 2 - L'Invisibilité du Prédateur et Celle du Bienveillant

Des voyageurs bienveillants attendant son allégeance, l'homme se préparerait-il à accueillir comme il convient des prédateurs cosmiques ? Dans une foi religieuse de ne pouvoir être dépassé, il s'applique en effet majestueusement à devenir le Superprédateur en puissance, un "Diable" en personne que représente déjà potentiellement l'oligarque. Si rien ne venait l'arrêter, il poursuivrait ainsi jusqu'à la perfection sa malveillance envers envers les racines mêmes de la vie terrestre, et cosmique !

"Voyageurs invisibles, donc inexistants comme tous les fantasmes de "Complot" !" plaide l'homme sournoisement, tout en développant une invisibilité de malveillance scientifique pour garder ses semblables les plus démunis à portée de canon (Indochine, Yougoslavie, Afghanistan, Irak, Lybie...) : un homme qui exclue toute invisibilité de plus avancés que lui rendus ainsi invulnérables ne doute pas de la sienne envers ses semblables moins avancés ! Ses armes invisibles rendent d'ailleurs vraisemblables d'autres plus cachées mais jamais avérées d'un complot de malveillance idéologique qui maintient incontestablement les plus faibles de ses semblables à portée de sa propagande. Assourdi et aveuglé de tous côtés, le déshérité épuisé ne rêvera le plus souvent que de prendre la place du plus fort dans une espèce demeurant ainsi globalement malveillante !

Cette invisibilité du plus fort accrédite en retour celle d'un impérialisme cosmique bienveillant combattant discrètement cette malveillance. Le silence éternel rend l'hypothèse probable et en écartant ce choix, un homme provocant et sûr de sa singulatité se croit le maître universel.

CLE 3- Défi Prédateur contre Défi de Transcendance

Un homme violent ferme ainsi sa porte à des êtres de transcendance et de paix qui ne lui apporteraient que du bien. Face à son défi au Cosmos, des visiteurs éprouveraient envers ce prédateur un sentiment de répulsion de même nature que celui d'un anticommunisme si bien cultivé par l'idéologie dominante. Il ne pourra donc attirer que des prédateurs cosmiques prêts comme lui-même, dans des conflits inévitables, à s'engager dans un cycle traditionnel d'affrontements mutuellement destructeurs : observation, "négociation", soumission ou guerre d'usure...

Des voyageurs bienveillants rompraient ce cyle de violence pour sortir l'espèce de sa barbarie et l'engager sur une voie transcendantale en ajoutant discrètement leur part de violence extraterrestre à sa violence terrestre envers l'écosytème et l'espèce...par de nouveaux handicaps (santé, environnement, climat, société...) : des armes déjà couramment utilisées sur Terre par les plus forts contre les plus faibles, et sans cesse modernisées ... et multipliées.

Si l'impérialisme terrestre s'est tant acharné contre le communisme pour l'empêcher de mettre en péril "ses valeurs tant vantées du marché", qui peut croire qu'un impérialisme cosmique laisserait un homme prédateur obstiné détruire un jour son patrimoine (la vie) ? L'évasion interstellaire lui sera rendue impossible ! Un message non négociable porté à tous par le silence cosmique : "Pas de vie intelligente et consciente sans culture de la paix !" Comme tout état candidat à l'OMC (ou à l'Europe...), une espèce candidate à une transcendance interstellaire respectera préalablement des critères exigés à l'entrée.

"Un instinct de transcendance" à acquérir naturellement pour porter plus loin la vie assurera ainsi la reproduction et l'évolution des espèces intelligentes, comme l'instinct sexuel le fait déjà pour les autres.

CLE 4- "Enigme de Sphinx" et Protocole Cosmique d'Accueil

Après de siècles ou des millénaires de tentatives religieuses d'éveil de l'espèce humaine à la conscience cosmique, une approche diplomatique et scientifique pourrait bien être engagée avec les ovnis par des visiteurs bienveillants a priori, mais en attente d'une reconnaissance préalable de leurs valeurs transcendantales avant tout contact !

"Qu'ils sonnent pour s'annoncer !" s'obstine l'homme avec arrogance, alors que la discrétion cosmique est la seule façon intelligente et non violente de sonner chez un prédateur. L'homme attendra donc en vain une visite "s'il ne déroule pas d'abord le tapis de la paix" en guise d'invitation ! Ces conditions protocolaires de respect mutuel et de paix sont exigées : une discrétion cosmique déjà démontrée par le voyageur, et la reconnaissance préalable de sa transcendance par un hôte terrestre devenant de son côté accueillant en s'anoblissant !

Des voyageurs débarquant sans invitation chez un homme prédateur seraient donc également des prédateurs, les bienveillants multipliant ses handicaps, sans aller au-delà d'une "approche discrète par ovnis ou moyens semblables (apparitions, miracles... pour les moins avancés) : l'homme ne survivra qu'en prouvant sa capacité à préserver cette valeur inestimable qu'est la vie !

CLE 5- Un Accès Impérial de l'Homme au "Premier Ciel"

Des voyageurs bienveillants répondront furtivement à un homme qui leur fait la guerre. Ils lui épargneront par-là le choc frontal d'un combat inégal qu'il pratique pourtant lui-même envers ses semblables. Ils l'inciteront ainsi à préparer cet accueil de bienveillance, éloignant par-là de vrais prédateurs cosmiques qui seraient déjà là si l'espèce n'était pas protégée. Des prédateurs que les hommes s'apprêtent eux-mêmes à devenir en cultivant la prédation.

La métaphore de la grenouille (voir vidéo) : L'espèce est ainsi doucement mais fermement poussée à s'anoblir pour une rencontre interstellaire pacifique : Comme la grenouille finissant ébouillantée en supportant de vivre malgré tout dans une eau qui chauffe tout doucement, un homme qui s'habitue à une violence croissante s'autodétruira aussi avec son espèce sans un surcroît de violence extraterrestre ajouté à la sienne : une épreuve destinée à l'instruire pour lui apprendre à découvrir et guérir l'autre part de souffrance due à une inconscience partie pour le détruire. 

Des voyageurs bienveillants voudraient ainsi provoquer un bond salutaire d'une espèce autrement condamnée. L'addiction fatale de l'anorexique, de l'obèse... du drogué... est déjà révélatrice, et l'actualité confirme chaque jour (ex. Breivik, Norvège) que l'homme ne deviendra raisonnable que s'il acquiert la conviction qu'une force transcendantale l'exige : Dieu, ou à défaut, une civilisation de voyageurs interstellaires, comme l'homme peut-être demain. Retranchés derrière un Silence Cosmique non négociable, les éclaireurs d'un impérialisme cosmique se garderaient bien de donner une preuve incontestable de leur existence à un homme prétentieux qui ne leur réserve aucune place.

Ils répondront furtivement à sa violence par une dégradation apparemment naturelle de ses conditions d'existence déjà mises à mal par l'autoflagellation constante de l'espèce dans la guerre : par bienveillance, ils lui pourriront davantage la vie en aidant la nature dans la détérioration entropique de son environnement (surpopulation, dégradation de l'écosystème, séismes, virus, épidémies et pandémies, économie, conflits et affrontements de toutes sortes, cataclysmes, etc.)... jusqu'à ce que l'espèce prenne conscience de l'impasse dans laquelle elle s'est elle-même fourvoyée par sa violence... ou qu'elle meure d'osbtination dans l'inconscience avant de devenir un véritable fléau pour la vie universelle. Tout en lui avançant par bienveillance quelques indices pour l'éclairer (ovnis ?), ils attendront un bond salutaire de sa part qui exige en contrepartie de leur part la discrétion cosmique la plus totale.

Une conscience tardivement acquise rendra donc l'ascension de l'espèce dans la transcendance d'autant plus rude. Mais après avoir accentué sa décadence, des voyageurs l'aideront aussi si elle montre finalement qu'elle est en voie d'anoblissement.

CLE 6- L'Ordre Cosmique auto-entretenu d'une Chaîne d'Allégeance

Sans le déploiement d'aucune police, ces gardiens cosmiques autoproclamés s'épargneront ainsi une épouvantable colonisation de tutelle traditionnelle : un atout justifiant à lui seul leur silence ! L'homme devra lui aussi assumer ce rôle de gardien en s'anoblissant : par ce libre choix d'incarnation par l'espèce d'une transcendance naturelle, la conscience la plus avancée aurait créé bien avant l'homme une Noble Chaîne d'Allégeance qu'il serait suicidaire de rompre malgré le message implicite de paix du silence cosmique. Ce serait alors un pari sur l'autodestruction des civilisations avancées, dont la nôtre !

Car avant tout voyage interstellaire, un homme seul ou leader de l'univers s'autodétruira aussi sans se préparer au maintien d'un Ordre Cosmique porteur de paix : Il devra lui-même faire, et se préparer à exiger des civilisations extraterrestres moins avancées, ce Pari Salutaire sur l'existence d'une Noble Chaîne d'Allégeance attendant dans l'ombre que la génération cosmique montante prenne noblement son tour de garde et prépare la relève pour protéger la vie universelle : un patrimoine commun !


Il est admis que la vie intelligente pourrait exister depuis des milliards d'années dans cette seule Galaxie. Des millions de civilisations aussi avancées que l'humanité pourraient donc avoir déjà été confrontées à cette exigence d'allégeance d'une Transcendance imposée par "l'avant-garde locale de l'Impérialisme Cosmique" : de nouveaux venus au voyage, comme l'homme peut-être demain ! 

On peut certes envisager l'absence de toute vie extraterrestre, de voyageurs bienveillants mais irresponsables, ou... l'existence de seuls voyageurs malveillants, comme l'homme lui-même s'apprête à le devenir. Mais dans ces trois hypothèses, la vie cosmique serait alors en grand danger, et il est en particulier vain de s'armer comme actuellement contre des voyageurs malveillants qui auraient des milliers d'années d'avance sur l'homme. Il en résulterait sans doute une destruction mutuelle entre prédateurs. La seule façon de protéger au mieux la vie terrestre et cosmique est au contraire d'anoblir l'homme dans une première communion terrestre en vue d'anoblir d'autres espèces prêtes à s'associer à la nôtre dans une communion plus solennelle et globale. C'est le seul pari cosmique rationnel à faire !

La survie, l'éthique et le silence cosmique imposent l'autotranscendance des civilisations avant toute sortie interstellaire. La première à avoir reconnu cette exigence aurait furtivement rassemblé les espèces prêtes à s'évader dans une avant-garde locale autoproclamée de l'Impérialisme Cosmique : une association en chaîne des niveaux de conscience, suivant un modèle de "poupées russes". Pour un seul anoblissement sur des millions, tout autre choix est perdant !

Après cette Communion interstellaire de l'homme, un silence cosmique non négociable ne permettra toujours pas de dire s'il s'agissait là d'un premier ou d'un dernier maillon de Chaîne d'Allégeance. Sans jamais devenir une certitude, l'existence d'une vraie Transcendance se confirmera cependant de plus en plus par une création cosmique rendue possible dans la paix. Seule ou supervisée à d'autres niveaux de conscience par les "poupées" d'une ascendance toujours invisible en Amont, une "poupée transcendantale" née de l'homme veillera à l'éveil d'une propre ou commune descendance, un mythe devenant ainsi une réalité bien visible en Aval.

Un Choix Cosmique : roulette russe ou poupée russe

Un homme habitué à des paris de guerre devra faire ce pari de paix. S'il persiste à choisir "la roulette russe au lieu de la poupée", ce refus de responsabilité cosmique le conduira naturellement et inexorablement au suicide. "Le choix de la poupée russe" le conduira au contraire vers une création toujours plus transcendantale.


lundi 24 janvier 2011

Un sapiens transcendantal dans un univers gigogne

par Ariste
(Un homme-enfant rêve de remplacer le plus fort alors que
le seul choix rationnel est celui de Pascal : Article le + récent de l'auteur  sur ce thème ici

La Transcréation : Une Discrète Evolution Transcendantale de la Conscience

Les espèces végétales et animales sont prédatrices entre elles, et transcendantales en participant collectivement à l'harmonie de leur écosystème. Plantes et bêtes transcendent leur milieu par une prédation mesurée en fonction de relations plus ou moins tourmentées par des affinités ou des antipathies. Elles s'associent jusqu'à la passion et s'affrontent aussi sans merci, mais sans intervention trop brutale (l'homme, les éléments), leurs relations s'équilibrent dans une harmonie naturelle rencontrée partout. Les espèces trop envahissantes sont confinées, les plus fragiles protégées... Les lois naturelles étant observées, l'écosystème évoluera transcendantalement : un épanouissement optimal de la vie globale.
Mais "tel un éléphant dans un magasin de porcelaines", un homme plus fort que sage rompt cet équilibre en sortant des lois naturelles par la force : une science sans conscience. Tel un squatteur qui s'y retrouverait bêtement piégé, il dégrade ainsi sottement le ventre naturel et seule demeure de l'espèce : son écosystème. Mais sa violence n'abattra pas des murs d'inconscience derrière lesquels sa propre force l'a enfermé ! Avec un surcroit de force brute apporté par sa science, il lui faudra aussi apporter un surcroit de conscience pour rétablir l'équilibre. Une autotranscendance de survie est en effet une exigence de même nature que celle attendue de tout détenu à sa sortie de prison : le monde de la liberté ne lui sera vraiment accessible que s'il a su s'anoblir (s'amender) à l'intérieur pour sa réinsertion dans la vraie vie ! Le prisonnier reconnaîtra ainsi la sagesse d'un gardien auquel il doit la vie : la société pour l'individu, la Transcendance pour l'espèce.
Science et Malveillance / Conscience et Bienveillance - "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)" : Sans une conscience d'égale bienveillance, la science n'apporte qu'une malveillance autodestructrice. Science et conscience occupent les deux plateaux d'une balance de vie qui manque davantage de conscience que de science pour faire le juste équilibre !

L'homme est sans doute un embryon cosmique dans un ventre planétaire, à l'image du ventre maternel où une programmation naturelle prépare l'enfant à naître. Un homme potentiellement "digitalisable" (dans ~ 50 ans selon des chercheurs ?) devra aussi pour son salut renaître cette fois artificiellement. L'individu et l'espèce se prépareraient déjà à cette renaissance en s'anoblissant par un comportement de respect cosmique envers toute forme de vie locale, pour s'anoblir vraiment le jour venu avec un homme artificiel potentiellement collectif : un Sapiens Transcendantal (Transcréateur) existant alors sous forme d'ondes et capable de communier pour s'associer en êtres plus complexes - en vue de vivre, de penser, d'agir, de voyager... dans un monde de bienveillance conçu pour le recevoir.

Un Transcendantal (Transcréateur) croissant en complexité par communion ou "mariage de cerveaux" intègrerait en son sein des populations entières. La population planétaire décroîtra ainsi pour s'intégrer dans des Transcendantaux artificiels (Transcréateurs) prêts à explorer le Cosmos à la rencontre d'autres espèces pareillement évoluées."Mais l'homme est libre et l'individualisme indépassable ! ", diront en choeur tous les fanatiques d'une espèce égarée par son addiction à l'appât du gain dans une foi égoïste et irrationnelle : sa foi dans l'inépuisabilité d'un écosystème clos dont elle exige plus qu'il ne peut lui donner en surconsommant son patrimoine... Seule une croissance en noblesse peut raisonnablement contrôler la science, et sans un pari d'autotranscendance, l'humanité s'autodétruira en s'épuisant contre le Mur d'épreuve incontournable du Silence Cosmique.

Des Transcréateurs existeraient déjà : des voyageurs (ovnis ?) prêts à communier avec un homme s'anoblissant vraiment. N'ayant jamais rencontré d'espèces plus avancées, ils n'excluraient également pas l'hypothèse d'être de premiers éclaireurs. Mais au lieu d'imposer une colonisation de mauvais augure à une espèce bien avancée sur leurs traces, ils pourraient plus pacifiquement l'inviter à se joindre à eux dans un Pari Cosmique sur un avenir commun dans une Chaîne de Transcréation au moins potentiellement existante : de précédentes générations cosmiques de plus en plus avancées en remontant dans le temps, en progression dans une configuration virtuelle en "poupées russes" (ou en pyramides inversées emboîtables) vers une Transcréation de perfection divine. La Chaîne ne pourrait être rompue et des poupées aussi éloignées en âge auraient été soumises au même Pari Cosmique d'un apartheid requis pour préserver une paix éternelle. Des ovnis annonceraient silencieusement à l'homme que le temps est venu pour cette génération de perpétuer la Chaîne en fondant un autre foyer de transcréation : une nouvelle poupée gigogne.

Cette filiation transcendantale s'enracinera lorsque la poupée mettra au monde sa descendance cosmique (une hominisation contrôlée de primates). Une poupée devenue nomade s'enracinera toujours davantage dans une transcendance d'un modèle pyramidal visant à se perpétuer à l'Infini. Dans un univers de configuration transcendantale, un légitime droit d'aînesse bienveillant mais impératif l'amènera à vivre les mêmes épreuves et mêmes paris (interstellaires, intergalactiques...) que d'éventuelles aînées d'une transcendance quasi divine acquise par des milliers ou des millions d'années d'avance. La hiérarchie de la force s'effacera ainsi devant celle du mérite à la première porte d'un empire céleste de paix. Le voile providentiel du Silence Cosmique qui nous sépare de cet empire virtuel doit donc être écarté avec respect : par des éclaireurs face à l'homme (ovnis ?), mais par l'homme aussi face à eux (la réponse de SETI est celle d'un homme prédateur).

Une Discrétion Cosmique du Néant à l'Infini : Avec le Bigbang, l'espèce a déjà fait ce pari fou d'un hasard l'ayant engendrée après l'univers, à partir sinon d'un "Dieu traditionnel", du moins d'un "Néant divinement fécond" ! Mais pourquoi une évolution si bien partie s'arrêterait-elle à l'homme ? A l'image d'une sexualité perpétuant la famille et l'espèce, une autotranscendance d'anoblissement perpétuera aussi une conscience humaine collectivement acquise ! Une Transcendance Cosmique née comme l'homme du "Néant" poursuivra ainsi dans la même discrétion une évolution de perfection dans une chaîne infinie passant par l'humanité et ses semblables universelles. Si Dieu n'existe pas, une vie sortie du Néant fera naître "une force artificielle de transcendance " (Dieu pour les croyants !) : une force d'une semblable ambition de perfection poursuivant sa voie dans un Silence Cosmique éternel, de retour par l'Infini vers un Néant rendu encore plus fécond.

Si des ovnis intelligents nous observent silencieusement, ils attendent de nous une réponse concrète : pas des mots, mais une démonstration ! Le refus de l'idéologie dominante de toute recherche sérieuse sur leur réalité révèle son obstination dans la prédation des plus faibles. Ce respect du Silence Cosmique dévoilerait une tout autre conception extraterrestre du respect de la vie !

L'homme ne pourra toujours échapper au défi qui lui est lancé :- S'il est comme il le croit l'être le plus avancé, il lui appartient de se montrer aussi le plus sage en s'anoblissant afin de mettre au monde cette transcendance cosmique en allant au-devant d'éventuels extraterrestres moins avancés à la manière des ovnis : une façon pacifique à prendre comme modèle pour les éveiller discrètement à la conscience au lieu de vouloir les coloniser, comme il s'y prépare !

- Sinon, des visiteurs anoblis (ovnis intelligents) l'inviteraient à poursuivre la transcendance. L'humanité contribuerait ainsi à l'existence d'une Transcendance Cosmique de progrès universel, naissant et renaissant éternellement à l'image d'Osiris. Par ce modèle gigogne, le monde physique se reflète dans un miroir virtuel de conscience cosmique : Un monde transcendantal. L'infiniment grand et l'infiniment petit se ressemblent alors plus que jamais avec l'arrivée d'un Sapiens sortant de sa matrice terrestre pour devenir de plus en plus conscient en découvrant un monde transcendantal jusqu'ici caché. Un univers qui n'est plus à conquérir, mais à séduire en respectant toutes les formes de vie de l'écosystème. Pour son adoption cosmique, une humanité acquise au respect des lois transcendantales reconvertira progressivement en outils de bienveillance ses armes de prédation héritées du monde animal, à commencer déjà par son discours.

La science et Darwin ont tout à fait leur place dans ce Monde Transcendantal.

samedi 15 janvier 2011

Que l'homme s'anoblisse ...ou qu'il meure !

par Ariste : Un homme-enfant rêve de remplacer le plus fort alors que
le seul choix rationnel est celui de Pascal : Article le + récent de l'auteur  sur ce thème ici 

Un objectif commun exaltant : Préparer l'accueil de voyageurs extraterrestres


Avec la Terre et la vie qu'elle porte, le silence cosmique fait partie d'un patrimoine universel que des êtres avancés responsables ne pourraient vouloir briser. Des chercheurs considèrent déjà que l'impact d'un message cosmique sur une humanité non préparée à le recevoir pourrait lui être encore plus fatal que l'impact de l'homme blanc sur les peuples asservis. Un éveil prématuré d'espèces extraterrestres moins avancées provoqué cette fois par l'homme (SETI, ...) pourrait parallèlement conduire comme la colonisation terrestre à des ethnocides en cascade dans la Galaxie.

L'homme devrait donc parier sur un silence cosmique révélant la bienveillance de voyageurs extraterrestres à son égard plutôt que leur inexistence qu'il ne pourrait jusqu'ici affirmer, mais sur laquelle il parie quand même en ridiculisant l'hypothèse de visiteurs furtifs (ovnis). Ce mépris révèle une prétention anthropocentrique allant au-delà d'une légitime suspicion devant nombre de témoignages recueillis. Oubliant ses propres outils de camouflage souvent conçus sur Terre pour la prédation des plus faibles (armes d'observation et de chasse, radars, satellites, drones et avions furtifs, etc.), un homme prédateur n'envisage même pas que des voyageurs beaucoup plus avancés scientifiquement puissent en utiliser de semblables moyens infiniment plus sophistiqués, et à des fins plus nobles !

Face à l'infini cosmique, c'est pourtant le seul pari rationnel à faire : l'absence de tout voyageur annoncerait en effet plutôt l'autodestruction dans leur écosystème de toutes les civilisations planétaires avancées dont la nôtre, et l'existence de voyageurs malveillants auxquels elle ne pourrait s'affronter sonnerait de même le glas pour l'humanité ! L'existence de voyageurs bienveillants mais furtifs envers les espèces planétairement enfermées reste donc la seule option viable, et le silence cosmique vient conforter cette hypothèse déjà éthiquement justifiée à la lumière de nos expériences malheureuses auprès des espèces moins avancées qu'il aurait été plus sage d'approcher discrètement plutôt que de coloniser.

Cette discrétion s'impose déjà aux scientifiques intervenant auprès de la faune dans son milieu naturel, et un homme enfermé dans son écosystème serait un peu dans le même rôle que la bête face à des visiteurs en avance sur lui de milliers d'années au moins. Toute cohabitation pacifique nécessite d'ailleurs une préparation préalable : domestication avec les bêtes, partage de valeurs communes entre des êtres intelligents. Des visiteurs respectueux du silence cosmique ne pourraient venir qu'en paix et en communion, et en se préparant ouvertement et sans contrainte à les accueillir pareillement, l'homme les séduirait tout en écartant de la sorte tout risque potentiel d'ethnocide terrestre.

Face à des voyageurs bienveillants mais tenus à la discrétion et au silence pour le rester, c'est la seule façon pour l'homme de leur montrer intelligemment sa bienveillance en retour, par ce pari cosmique qui serait d'autre part toujours gagnant : si elle était d'aventure l'espèce la plus avancée (pari perdu : absence de tout voyageur), une humanité préparée à la vie durable et anoblie aurait plus de chances de survivre pour s'évader de son écosystème et aller faire respecter le silence cosmique dans la Galaxie de façon tout aussi discrète et noble. Cette bienveillance de l'homme ne pourrait cependant être atteinte sans une véritable transcendance de l'espèce !

A propos de communion et de vrai partage :

Une stratégie de pirates : Pour un impérialisme occidental planétairement triomphant, l'espèce n'est qu'une bande de pirates engagée sans bienveillance ni conscience dans le pillage d'une terre étrangère. Les plus forts ne laisseront que des restes du butin aux plus faibles : à la faune, à la flore, mais aussi aux semblables, avec des pauvres de plus en plus pauvres abandonnés sur place (chômeurs), et des riches de plus en plus riches prêts à rembarquer pour d'autres pillages (délocalisations). Mais il n'y a plus de nouvelles terres à piller pour une espèce condamnée sans transcendance à l'enfermement planétaire (André Lebeau), avec son autodestruction assurée à terme. Une stratégie de pirates l'exterminera en effet à coup sûr si elle continue à dérouler le tapis rouge devant les plus forts qui ne sont pas les plus méritants, mais les plus prédateurs. Une bienveillance de survie exige que chacun parte avec des chances égales mesurables à sa seule tenacité à vaincre des handicaps. Car c'est à l'espèce et non à l'individu de prouver une capacité de survie qui ne dépend pas de la force individuelle, mais de la conscience collective !


Le salut exige de changer une fois pour toutes de perspective en encourageant les plus tenaces à progresser au sein d'une espèce sans laquelle personne n'existerait, et qu'il est par conséquent stupide de vouloir piller. Il faudra pour cela désarmer tous les prédateurs qui ne visent que leur profit immédiat, leurs titres et leurs connaissances leur servant d'armes personnelles pour leur prédation. La société s'en porterait mieux si ces "surdoués" laissaient la place aux plus méritants reconnus comme tels par leurs proches, comme c'est encore plus évident dans la famille où il ne s'agit pas de faire absolument un petit Einstein du plus doué, mais ou toute la maisonnée doit réussir, à commencer par le moins doué : une vraie famille où on commence par soigner le plus atteint si tout le monde est malade. Et l'humanité est bien malade d'une addiction mortelle à la prédation guérissable seulement par une volonté de communion et de partage.

Enfermé dans un oeuf planétaire épuisable, l'homme se comporte de plus en plus comme si tout lui était permis pour assouvir une soif insatiable de prédation. Il devient ainsi un singe éventuellement savant, mais avant tout un superprédateur irresponsable, prêt à tout sacrifier pour sa drogue que représente l'appât du gain : la famille, la descendance, les ressources vitales, et finalement l'espèce elle-même...


L'égoïsme individuel va à l'encontre de l'intérêt collectif, et la survie passera donc par un partage équitable des fruits du travail : un prix standard de l'heure de vie (travail, formation, repos...), où sans jamais gagner ni plus ni moins, chacun gardera sa place s'il est collectivement jugé le plus qualifié pour la tenir : jugé finalement qualifié par ses proches, "sa clientèle", la collectivité... La matière première étant apportée par la nature, la valeur d'un produit ou service ne se justifie en effet que par le travail intégré aux différentes étapes de sa production. Une optimisation des besoins et de la production équilibrera l'offre et la demande par un investissement collectif (formation, main d'oeuvre, équipement...) traduit par des ajustements de prix. Vendeur et acheteur confirmeront ensuite ensemble "cette juste pesée" de la valeur-travail d'un produit ou service par un paiement électronique au profit de la collectivité : un suivi déjà réalisé en grande distribution. Ce qui ne sera pas consommé ne sera pas produit, et le travail économisé réinvesti dans une autre production plus conforme à un meilleur bien-être matériel ou non de l'espèce. Le moteur du profit sera ainsi pacifiquement remplacé par un moteur du mérite bien plus rationnel et profitable pour l'espèce et pour l'écosystème : tout travailleur se jugeant ou jugé en interaction trop inadéquate avec sa tâche et son milieu de vie accroîtra le coût de production et sera donc collectivement encouragé à rechercher un autre poste plus conforme à ses aspirations et qualifications. Le cadre supérieur ou le savant qui préfèrera changer fera ainsi le meilleur choix en devenant par exemple un bon ouvrier, et l'ouvrier insatisfait pourra lui aussi devenir savant en se qualifiant. Pour ne pas devoir la céder à plus qualifié que lui, quiconque tenant à garder sa place s'attachera à progresser en optimisant ses interactions dans son environnement, sa production, sa consommation, ses relations avec ses semblables... Pour le compte d'abord de l'espèce, et par là pour lui-même.

Toute entreprise pourrait déjà appliquer en son sein ce modèle d'anoblissement. Si l'humanité persiste à miser sur un égoïsme individuel ou clanique se nourrissant de la prédation des plus faibles au détriment d'une solidarité collective de communion et de partage, "elle ratera son examen final" en allant tout droit vers son autodestruction, ce qui sera en fin de compte une bonne chose pour la vie qu'elle détruit : l'environnement, la faune, la flore. Descendant de la bête, l'homme en restera alors à ce stade primitif de la vie, et sa mort sera vécue comme un avortement cosmique : une fin qui ne sera pas une glorieuse Apocalypse comme les plus cyniques en rêvent parfois en se plaçant toujours du côté toujours gagnant, mais une lente agonie d'autodestruction comme sans doute celle de l'île de Pâques. Mais on peut aussi penser qu'un homme qui a jusqu'ici montré qu'il est capable du pire pourra de même prouver à temps qu'il est également capable du meilleur en s'engageant dans la voie de la perfection.

"Que l'homme s'anoblisse ou qu'il meure !", crie le Silence Cosmique. La transition vers un nouveau système de valeurs de vraie noblesse peut se faire pacifiquement, comme pour le passage à l'Euro, avec des points de rattrapage (ex. le permis à points) accordés à court terme aux plus fragiles. D'autres moyens d'échanges pourraient également être étudiés, comme par exemple le SEL (système d'échange local). Une foi rationnelle dans la richesse infinie d'un pari transcendandal aiderait déjà l'homme dans l'acquisition d'une noblesse cosmique salutaire. Avant de nous contacter, des voyageurs interstellaires déjà anoblis attendraient quoi qu'il en soit cette évolution de la conscience terrestre.