Introduction

Tout voyageur est planétairement surnaturel. Ainsi sera perçu un homme chez un extraterrestre moins avancé, de même qu'un nomade chez un prédateur terrestre impérialiste et furtif qui extermine par tous les moyens (drones, OTAN, OMC, FMI...) tous ceux qui ne s'alignent pas : la faune, la flore, les pauvres, les communistes, Le Che, Sadam, Ben Laden, Kadhafi, Milosevic, ... Un voyageur infiniment plus fort ne permettra pas la survie d'une espèce humaine qui le menace potentiellement en s'en prenant à la vie. Il n'est pas scientifique ni prudent d'écarter la loi d'un plus fort potentiellement furtif, comme l'homme l'est déjà envers les plus faibles : la sagesse commande de se protéger contre une Apocalypse imparable en allant au-devant des souhaits de potentiels voyageurs invincibles, comme tout état qui se protège dans une alliance déjà existante ou à créer (Europe, ONU, OTAN...). Le "surnaturel" devient alors un moyen naturel de transmission de messages forts* de l'amont vers l'aval, sans des échanges directs conflictuels et mutuellement autodestructeurs. Déjà supervisée ou non par des aînées plus avancées dans leur transcendance, toute génération cosmique devenue scientifiquement irrattrapable par les suivantes interviendra ainsi à son niveau dans l'évolution en aval : le modèle gigogne d'un apartheid cosmique rationnel imposé par le plus fort devenu aussi le plus sage. L'homme attendra-t-il l'Apocalypse pour y adhérer ? Une science enfin reconvertie à la paix * anoblira l'espèce pour la préparer à s'intégrer pour son salut dans une chaîne furtive de bienveillance en communion cosmique d'amont en aval !

lundi 28 mai 2012

De l'homme au digithomme

Par Ariste :  (Un homme-enfant rêve de remplacer le plus fort alors que
le seul choix rationnel est celui de Pascal : Article le + récent de l'auteur  sur ce thème ici


La foi de charbonnier cosmique d’un homme misant jusqu’ici sur l'hypothèse la plus scientifiquement improbable : sa solitude - ou sa prééminence, ce qui revient au même - dans un univers comptant pourtant au moins cent milliards de galaxies avec sans doute chacune en moyenne autant d'étoiles et au moins autant de planètes. Ce pari cosmique insensé n'est en réalité fondé que sur un faux paradoxe de Fermi d’absence apparente de visiteurs extraterrestres considérée une fois pour toutes comme la preuve de leur inexistence, alors que des bienveillants ne pourraient raisonnablement que se cacher : une inexistence qui arrange bien un homme prédateur !

La seule logique qui en résulte : l'homme mise donc bien scientifiquement et en toute conscience sur une malveillance cosmique naturelle, tout en se croyant le leader incontestable en la matière ! Un homme effectivement malveillant qui se rend lui-même toujours plus furtif et invisible (avions, drones, satellites...) pour s'en prendre aux plus faibles de ses semblables qui le menacent dans ses choix, tout en réfutant ce même droit d'autodéfense à des visiteurs plus avancés qu'il préfère tout aussi égoïstement exclure !  Il les menace pourtant bien lui aussi en s’en prenant à la vie en général, le bien cosmique le plus précieux ! Si ce choix de malveillance cosmique né de l'ignorance était à l'origine purement animal, l'homme persiste et signe en confirmant chaque jour scientifiquement et en toute conscience sa responsabilité toute entière par un comportement de plus en plus prédateur envers la vie sous toutes ses formes.   
Il devra pourtant se libérer de cette foi aveugle pour se métamorphoser en un être virtuel : un digithomme, capable de sortir à temps son espèce d’un écosystème épuisable. Il n’est en effet pas réaliste de miser sur une existence biologiquement durable en consommant sans compter dans un oeuf planétaire déjà voué scientifiquement à un pourrissement entropique naturel. L'homme est jusqu'ici potentiellement dangereux pour lui-même et pour toute vie extraterrestre. Sa décadence est inéluctable et son seul salut réside dans une digitalisation de la vie intelligente : une option fort heureusement jugée scientifiquement possible dans quelques décennies si l'homme le veut vraiment. Qui ne se prépare pas à temps pour le prochain saut d'évolution qui l'attend ira vers une mort certaine ! Un singe qui s'est métamorphosé en homme pour se réfugier dans sa grotte terrestre devra cette fois se métamorphoser en digithomme pour poursuivre son évolution bien à l'abri dans un robot : une renaissance sans doute déjà vécue par des voyageurs extraterrestres.  
A priori, l’existence individuelle s’intègrerait alors dans un robot doté du cerveau artificialisé de son propriétaire : le digithomme. Mais la sécurité et le traitement des données seraient encore mieux gérables avec un cerveau digithumain gardé éloigné des perturbations directement subies par le robot lui-même appelé à intervenir dans des milieux parfois hostiles. Comme pour la location de voitures, un robot standard entretenu collectivement pourrait ainsi être habité à la demande par des individus différents. Le robot lui-même devra rester à portée d'onde du digithomme pour assurer une liaison normale, ce qui n'accélérera donc en rien une exploration interstellaire par nos seuls moyens terrestres. Mais cette exploration de la galaxie se fera à la vitesse de la lumière avec des civilisations de voyageurs extraterrestres mettant à la disposition de l'humanité des robots compatibles pour un accueil bienveillant de  nos digithommes. En bon voisin cosmique, l'homme en ferait d'ailleurs autant pour les accueillir. ( autres articles sur le digithomme : 1 , 2 )
Cette séparation cerveau/machine permettrait par la suite une association des individus plus conforme à la nature même de cette métamorphose, et potentiellement infiniment plus riche. Ponctuelle pour une action déterminée, l’association de cerveaux pourrait aussi être plus durable, à l’image du mariage ou du contrat d’entreprise. Une communauté ou une espèce entière de digithommes ainsi associés dans un cerveau transcendantal élaboré en commun et optimisé en permanence : une Force Transcendantale Tranquille ou un véritable Dieu en puissance ! Internet permet déjà planétairement ce stockage à distance de données et cette association dans des projets communs (ex. Wikipedia). A force de petits perfectionnements ajoutés les uns après les autres des siècles durant, la vraie destination de la vulgaire petite lunette de Galilée apparait aujourd'hui sous la forme d'un Télescope Spatial Hubble qui nous dévoile les merveilles de l'univers. Pourquoi cette optimisation se cantonnerait-elle aux seuls objets en ce qui concerne la vie, en ignorant leur vraie destination, qui est la vie elle-même ? Le Bien est tout ce qui conforte la vie sous toutes ses formes, le Mal est ce qui la dégrade : Avec un digithomme anobli voué à l’optimisation dans la gestion du Bien et du Mal en perfectionnant les objets ou les situations qui sont à leur origine, une conscience terrestre transcendantale en constante évolution vers la perfection pourrait déjà exister.

Une transcendance tranquille de référence serait déjà un progrès !

Une vraie optimisation n’est cependant envisageable qu’avec un homme anobli métamorphosé en digithomme placé comme la science sous le contrôle permanent de l’ensemble de ses branches, c'est-à-dire ici de tous les membres de l’espèce : une humanité vraiment unie de digithommes solidaires comme des branches scientifiques (physique, chimie, mécanique, magnétisme, mathématiques, sociologie...) qui se soutiennent et se reconnaissent mutuellement dans leurs valeurs sur  un Arbre de Science qui les rassemble. Cette métamorphose pour une vie durable passera inévitablement par le dépassement d'un tabou idéologique de rejet systématique de toute communion qu'un homme prédateur a toujours religieusement cultivé sous des formes toujours renouvelées (servage et féodalité, exclavagisme, culte de l'être individuel, libéralisme, individualisme, athéisme, anticollectivisme,  anticommunisme, capitalisme, oligarchisme, ...). 

Un faux Paradoxe à dessein ignoré ? L'homme s'obstine après Fermi à appeler tout visiteur à venir le rejoindre (NASA/SETI, CNES/Gepan, ...) dans sa classe d'évolution. S'ils le surveilleraient discrètement, leur débarquement est pourtant aussi improbable que celui d'une colonne de manchots au Sahara ! Un homme paresseux et prédateur voudrait par là rattraper des extraterrestres très en avance, alors qu’il ne mélangerait jamais ses enfants du primaire et de terminale ! Si une rencontre de communion n'est pas exclue, il lui appartient d'abord de se mettre à niveau dans le seul domaine où il pourrait à relativement court terme se mesurer avec des voyageurs inévitablement plus avancés en force et en science : un respect commun de la vie ! 



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